Quand un nouvel objectif pointe le bout de son nez, qu’il soit professionnel ou personnel (l’objectif, pas le nez), il n’est pas surprenant de se laisser aller à une légère appréhension.
Elle résulte d’un sentiment bien ordinaire : la peur de l’inconnu. C’est surtout vrai lorsque l’objectif est imposé ou subi; à l’inverse en effet, lorsque l’on est soi-même à l’origine du but fixé, on puise plus facilement dans ses ressources car la motivation est un moteur.
Comment faire pour diminuer cette appréhension ?
Une réponse possible consiste à aborder tout nouvel objectif comme une vraie gestion de projet. L’intérêt de la gestion de projet réside dans la capacité à mettre des mots sur les choses pour diminuer la sensation d’insécurité liée à l’inconnu.
Donc gérer un objectif comme on aborde un projet, c’est considérer trois points :
- Un cadre temporaire, via une durée définie par une date de début et une date de fin
- Un découpage en étapes ou en phases, qui se préparent, s’organisent et qui font l’objet d’un suivi.
- Un livrable défini par un résultat à atteindre.
La prochaine fois que l’on vous donnera un objectif à atteindre, au lieu de paniquer, pensez immédiatement à l’application concrète de ces trois points. Ayez pour cela une idée très claire du résultat à atteindre. Au besoin, demandez à ce qu’il soit précisé si vous avez un doute.
Ensuite voyez combien on vous donne de temps pour concrétiser ce projet, cela vous aidera à baliser et à organiser les étapes que vous jugerez indispensables à la réalisation de l’objectif. Enfin établissez un calendrier précis avec les dates où vous devrez faire un bilan d’avancement pour ajuster le tir en temps réel.
Avec cette approche toute simple et logique, vous n’aurez plus l’impression de subir ces objectifs. Au contraire, le fait de les « apprivoiser » en travaillant dessus à l’avance vous permettra de vous projeter dans l’avenir avec moins d’appréhension et plus de contrôle.